Articles de Settaf 50
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Le drapeau algérien
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je suis très ravi de ce modeste hommage rendu à ce grand monsieur qu'est hadj houmada tebboune. settaf!
Par Anonyme, le 18.10.2018

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Par khadijamine, le 10.09.2016

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Date de création : 12.02.2015
Dernière mise à jour : 15.06.2015
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Ramadan Karim à tous les musulmans!

Publié le 15/06/2015 à 19:49 par mecheria1950

André Rieu in Mexico. La Paloma.

Publié le 11/06/2015 à 09:38 par mecheria1950

André Rieu in Mexico. Marina, Marina.

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Les amours fatales

Publié le 31/05/2015 à 20:22 par mecheria1950 Tags : image

L'histoire de Lalla Méghnia

Publié le 18/05/2015 à 23:50 par mecheria1950 Tags : mort histoire
L'histoire de Lalla Méghnia

L'histoire de Lalla Méghnia 18 mai 2015, 19:17 Lalla Méghnia,la sainte patronne de la ville de Méchéria(wilaya de Naama),est née en 1739. Où? Je ne peux répondre avec exactitude mais je pense que c'est à Méghnia(wilaya de Tlemcen) et ça reste à vérifier. A la mort de son père en 1760,elle avait 21 ans. En faisant une petite soustraction (1760-21=1739),on obtient sa date de naissance:1739 . Toutefois une remarque s'impose: -Est-ce que Lalla Méghnia de Méghnia et Lalla Méghnia de Méchéria ne font qu'une seule personne ou bien s'agit-il de deux personnes différentes? Mostefa Nehili/Méchéria-Algérie



Maman

Publié le 14/05/2015 à 20:30 par mecheria1950 Tags : moi monde homme enfants 2010 femmes jardin voiture air

Notre cher Abdelkrim Bendaho nous présente un récit du terroir. On le remercie vivement. Mma... Yemma, Mama. Maman dans toutes les langues du monde tu es Mma. C’était la première fois que j’accompagnais mon père au bain maure, Hammam El Baraka. Un long couloir couvert de grandes dalles menait vers une grande salle à l’aspect mauresque. Sous des arceaux on avait étendu des matelas… J’appréciais beaucoup l’intimité du lieu…Une grande porte en bois permettait d’accéder à la salle d’eau. C’était une grande pièce au toit en voûte avec deux grandes cuves souterraines d’où l’on puisait l’eau chaude et l’eau froide. Mon père, propriétaire des lieux, était pris en charge par les deux masseurs du bain. L’un s’occupa de lui faire un vigoureux massage tandis que l’autre ramenait de l’eau dans de grands seaux.Tayeb se chargea de moi. Je fus ballotté comme un petit agneau. On m’emmitoufla dans de grandes serviettes et on m’installa sur un matelas…Tayeb s’affairait à préparer une infusion de romarin ou d’armoise qu’il servait à ceux qui sortaient de la fournaise du bain. Lorsque mon père sortit il demanda à Mouley de lui ramener un paquet de cigarettes Bastos. Je voyais ses doigts fébriles qui pétrissait la cigarette… Je n’ai jamais vu mon père dans cet état. On lui servit une tasse de tisane. Il en but quelques gorgées… Sa main tremblait. De retour à la maison j’appris que ma mère qui avait accouché il y a une semaine, était malade… Son état empirait d’heure en heure… Ma tante s’occupait du nouveau né…Des femmes, tantes, cousines et voisines entraient et sortaient. Esther, une voisine juive leur conseilla d’appeler Guidon l’infirmier du dispensaire indigène. Quel sacrilège …El Hadja, El Mérabta auscultée par un roumi ? Que diraient les gens de la Tribu. Ma mère qui était la pudeur même, n’osa même pas écouter le conseil de sa voisine. Issue d’une famille conservatrice, ma mère ne sortait pas souvent de la maison. Elle passait ses journées dans la grande cour ou dans le jardin .Elle allait bien sûr au bain, assistait aux cérémonies familiales ou religieuses…Nous étions son petit monde et sa raison de vivre. Enfant, je réalisais qu’il y avait deux univers; celui des hommes et celui des femmes…Ce dernier était mystérieux, étrange, ésotérique …Dès que l’on commençait à en prendre conscience on y est évincé et c’est, je pense pourquoi on m’interdisait aujourd'hui d’entrer dans la chambre où se trouvait le monde des femmes. Je suppliais ma tante de me laisser passer pour voir ma mère. « Tu la verras ce soir, quand toutes ces femmes seront parties » J’ai pu enfin voir ma mère… Son visage était blême… Elle me parut comme quelqu'un qui était exténué après un effort colossal… Elle se sourit et me prit la main… Je sentais sa paume glacée qui caressait mes doigts… Je dus sortir parce qu’une grosse dame est entrée et on voulait la laisser seule avec maman. Le lendemain, on me chassa tôt de la maison… Les femmes avaient investi tous les espaces… Assis au milieu des enfants qui récitaient des versets de coran dans la mosquée, Si Abdelkader répondait aux sollicitations de chacun surtout ceux qui avaient encore des difficultés à déchiffrer les lettres écrites sur des planches avec une encre noirâtre fabriquée à partir de la laine de mouton brûlée, ou encore ceux qui n’arrivaient pas à bien prononcer un mot de ces versets écrits au Calame dans une alchimie où se mélangeaient la noirceur de l’encre et les couleurs fuyantes de l’argile qui servait à effacer les sourates apprises la veille par cœur. Quelqu’un se présenta devant la médersa. Le taleb le vit et sortit pour l’accueillir. Si Abdelkader marmonna quelque chose et me demanda d’aller à la maison… J’accrochais ma planche à un clou du mur et je sortis. Le boulevard des Daubes était plein de monde. Deux Citroën noires, étaient garées devant la porte de notre maison. Arrivé à proximité de notre domicile, je vis ma grand-mère soutenue par mon oncle qui descendait d’une voiture. Il se passait quelque chose que je ne comprenais pas .Mon cousin me vit et m’annonça froidement la nouvelle. Ma mère était morte ce matin. Je vis alors mon père. Je courus vers lui mais je trouvais un homme impassible qui répondait mécaniquement aux nombreuses personnes venues lui présenter leurs condoléances. Je scrutais son visage. Il était calme et aucune tristesse ne trahissait son air imperturbable. Pas de larmes aux yeux, pas de regard absent ou triste qui dénote la perte d’un être cher. Je sanglotais et il me semblait que mon père n’accorda aucune attention à mes pleurs… Quelques jours plus tard, en revenant de la médersa ,je poussais la porte de la maison en criant « Mma, Mma donne moi mon thé, mon pain et mon beurre» Cette phrase je l’ai dite des centaines de fois chaque fois que je rentrais à la maison. Mes cousines se moquaient de moi en me disant : « Mon thé mon thé » et moi furieux je les pourchassais dans la maison en leur donnant des coups. Mon père était debout, dans la cour sous le grand grenadier. Il me regarda et s’affaissa sur un banc en tenant sa tête entre ses mains. Il pleurait. Oui mon père pleurait. Oui le roc pleurait oui, le roc s’est effondré… J’avançais vers lui… Il me prit sur ses genoux et ensemble nous pleurâmes… 0ctobre 2010 Fait par Abdekrim Bendaho et publier par MOUSSI le 30 mars 2015.



La moustache (2)

Publié le 14/05/2015 à 14:45 par mecheria1950 Tags : vie moi femme histoire dieu cadre pensée

La moustache 12 avril 2015, 22:29 La moustache * Cette histoire s’est déroulée il y a plus de vingt ans. Elle a eu pour cadre « El Djamaa El Kébir »actuellement mosquée Omar Ibn El Khatab sise au cœur de Méchéria. Après avoir accompli la prière de l’Asr au niveau de cette enceinte,je récupère mes chaussures et je sors. Quelle sensation ! Je me sens très à l’aise et mes jambes me portent difficilement. Pourquoi ? Est-ce le sentiment du devoir accompli envers Dieu ? Je ne peux répondre. A peine dehors, un inconnu d’un certain âge m’apostrophe et me dit : -« A voir votre visage illuminé et votre allure,vous donnez l’impression d’une personne de bien.Seulement,il vous manque une chose ! » Intrusion quand tu nous tiens ! De quoi,il se mêle ? Bien sûr ,ma réaction fut prompte et je répondis : « Qu’est-ce qui me manque ? » Et l’inconnu,avec un calme olympien,me répond : -« La moustache,un signe qui permet de distinguer l’homme de la femme ! » Je dois vous avouer que je n’ai jamais porté de moustache dans ma vie. Me sentant piqué dans ma virilité et touché dans mon propre orgueil,une idée me survint à l’esprit. Je rétorque : -« Est-ce que vous connaissez les Lairedj de Méchéria ? » Il me répond : -« Evidemment !Mais je ne vois pas le rapport ! » -« Ne remarquez-vous pas que leurs sages ne portent jamais la moustache ? D’ailleurs,je suis un des leurs ! » Je lui cite les noms de queques-uns. L’homme reste bouche bée. Plein dans le mille ! Il ne tarde pas à réagir ! -« Effectivement !Même votre caid Hadj Lakhdar(Que Dieu ait son âme)ne la porte jamais.Pardonnez-moi mon intrusion ;elle était sans arrière-pensée ! » Sur ce,on se quitte sans rancune. Ouf !Quelle délivrance ! Un salut particulier à tous les « Lairedj » de Méchéria que j’aime bien et qui m’ont inspiré ces lignes et pardon d’avoir usurpé leur identité pour quelques instants.



Hadj Houmada Tebboune,le saint homme

Publié le 29/04/2015 à 19:57 par mecheria1950 Tags : vie homme enfants image centerblog amis travail humour ange

1234527_706560879372704_1599869396_n.jpg Mostefa Nehili /Méchéria-Algérie Rendre hommage à Hadj Houmada Tebboune est un exercice très difficile tellement l'homme était pétri de beaucoup de qualités. Dire que c'est un ange est peut être un blasphème mais il n'était pas loin de l'être. D'ailleurs,il avait un visage angélique et beaucoup de gens l'enviaient et le respectaient. Il était toujours bien rasé et bien habillé. Il ne portait pas la moustache et c'est ce qui faisait peut être son charme. Dans le domaine professionnel,il était plus que parfait:assidu dans son travail,toujours ponctuel,assumait ses responsabilités administratives avec abnégation et mettait ses collègues en confiance. C'était un exemple à suivre. Dans le domaine spirituel,il était irréprochable et tous les gens de Méchéria peuvent l'attester:le plus gros de son temps,il le passait à la mosquée pour adorer son Créateur. "Ne dit-on pas que lorsqu'un homme fréquente régulièrement la mosquée,on peut lui attester qu'il a de la foi?" Tous ses comportements émanaient du Saint Coran et de la Sunna Mohamadia. Avec ses proches,il avait de très bonnes relations. Il ne ratait jamais une occasion pour rendre visite à un malade ou présenter ses condoléances à une famille endeuillée. Il était aussi très généreux. Je me souviens,quand il venait rendre visite à ma grand-mère paternelle Mama Azzeddine qui était malade et à sa nièce Halouma,il avait toujours quelque chose de cachée sous le pan de son burnous(hadoune):de la viande,des friandises,des noix...et j'en passe. Il était très discret et n'exposait jamais les présents à la vue des gens. Il aimait beaucoup les enfants et c'était réciproque:il avait toujours sur lui des bonbons qu'il offrait à ces derniers. En plus des qualités évoquées précédemment,il avait le sens de l'humour. Hé oui! Il avait le don de raconter des blagues qui faisaient rire tout son entourage. Certains de ses amis avaient les larmes aux yeux:bien sûr des larmes de joie. Ses amis intimes Hadj Bachir Azzi,Hadj Bachir Tédjini(Benakkou),Hadj Bachir Laidaoui peuvent vous le confirmer et à qui je souhaite une longue vie.